Ajenoui - Ait Meslayene

 

  Traduction mélodique de : Ajenoui  (Le coutelas)

 

Qui prend un fusil

Ensuite, le reposant

Tel celui qui divorce d'une femme

Et épouse de nouveau la même femme

Nous, les Kabyles, on a

Une coutume, bonne

Et, pas bonne

On se reconnaît seulement

Dans le désarroi

Chacun comment la nouant

Et l'autre, la gardant

L'autre, sur la chaise, l'édifiant

Et l'allumant

Un autre la construisant

Sur l'argent

Et, la surveillant

Les poches, les remplissant

Qui vient, l'emportant

Tant que la fumée restant

Le feu demeurant

Ils reste des ennuis à l'avenir

Qui, le sommeil, vont adoucir

Les poches se remplissent, et

Endormis, on nous a laissés

 

Ah, ton temps, s’il pouvait revenir, ô coutela

C’est jusqu’à l’os que tous, on t’enfoncera

Ah, si Amirouche revenir voir, il pouvait

Ahmed Oumeri …  Villages, dignité enlevée

Notre pays, pour le brave, muée en laurier

Lorsqu’il parle, nous le laissons esseul

Ils sont tous morts, les hommes chez qui on se plaignait

Et nous, ni morts, ni vivants, nous sommes restés

 

Tel un figuier de sentier

Tout passager peut cueillir, se régaler

Notre blessure qui guérissait, rechutant

Notre bride usée, et l'arbitraire abusant

Notre sang, comme l'eau d'une outre, est si froid

On dégringole, et où tenir, pas d'endroit

Notre honneur, à la rigole, il est lavé

Et, en chemin, de l'opprobre, accompagné

 

Où sont ceux qui, la parole, la ravivant

Et qui recherchent le droit pour le déterrer

Où sont ceux qui refusaient l'iniquité

Et ne craignaient l'arbitraire à rencontrer

Comme si, nous sommes une progéniture

De poubelle ou des cheveux dans les ordures

Ce jour, moins de cran que les veuves, ayant

On est frappés, et pas du tout, terminé.

 

 

 N.B.  Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson. (Voir sur YouTube)

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