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Temzi irohen - Slimane Azem

 

 

Traduction mélodique de : Temzi irohen  (La jeunesse qui est partie)

 

Quand je pense, je réfléchis

Sur le temps où j'étais petit

A l'abri de mes parents

Je ne me plains, ni ne me souciais

Dans leur amour, grandi

Avec mes amis, m'amusant

Qui aurait dit qu'il en serait ainsi

En exil, je suis, cheveux blanchis

De mon pays, je me suis exilé

 

 

C'est avec mes cheveux blancs

Que je commence à penser

A ma jeunesse, qui est partie

Quand il y a une couche de neige

Alors tout le monde sortait

Tous les enfants grands et petits

Je pense encore aux images

Que je voyais, éloignées

Les montagnes et les monts blancs

 

Après l'hiver, le printemps

Le pays est verdoyant

D'herbe et de fleurs, et là

Quand la brume s'est dissipée

Et le ciel s'est éclairci

Dans les rivières, on s'assemblait

D'argile, on faisait des plats

Ainsi que des couscoussiers

Chaque village, comment on dit

 

Jadis, du manger, ne me soucie

Quand, au jardin, je descendais

Je m'amusais avec les bergers

Et quelquefois, on pêchait

Tout le bétail, on l'oubliait

On trouvait les bœufs, partis

La soirée, il y a le couscoussier

Qui vaporisait ou fumait

Couscous d'orge- fèves au dîner.

 

L'exil est sœur de la mort

Je l'ai expérimenté fort

L'anxiété, l'adversité

Ô ceux qui mesurent, rimez

Sur les exilés, chantez

Pas un seul ou deux, ainsi

Que la brume se dissipe, priez

Qu'appelle le pain du pays

Les saints d'Igawawen, aussi.

 

 

N.B : Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.(Voir sur You Tube)

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