Avrid n temzi - Ait Menguellet

 

 

Traduction mélodique de : Avrid n temzi (La route de la jeunesse)

 

Si on regarde la voie où on est passés

C'est par des soupirs qu'on se la rappelle

Même si, parsemée de rudes d'obstacles

Par la jeunesse, enjolivée

Cela, c'est en sommeil seulement

Que nous pouvons nous rencontrer

C'est ce qui m'est arrivé

Cette nuit, quand j'ai rêvé

 

J'ai rêvé d'un long chemin

Qui me rendra d'où je viens

Je marche sans voir l'horizon

Après chaque étape, pensant

Regardant tout ce qui est passé

Ce que je prévois, mes souhaits

Ils sont toujours installés

Chacun où je l'ai laissé

 

Je rencontre un ami mort

Le voyant, vite, rechutant

Escomptant un changement

C’est la joie, en me voyant

Tu es encore dans les cœurs

Dans les rêves, nous voyons

Un jour, les autres nous laisserons

Dans la route où nous te laissons

Un fusil à deux, rencontré

 

Reconnus quand il s'est montré

Sur sa crosse, des bijoux fixés

Gravés par un joaillier d'At Yani

Quand, sur les collines, étant

Notre objectif, l'atteignant

Celui qui l'a pris, l'a pourri

Je tire la gâchette, s'effritant

 

Une romance, rentrée

De la tête, elle m'est sortie

Entre les roches, elle errait

Sur le chemin de ma vie

Sur moi, ne sermonnez pas

Ma jeunesse, elle me l'a rappelée

D'elle un peu, il m'en est resté

J'en amène un peu dans ma voix

 

 

Ne me quitte pas  -                 (Ur iyi ttadja à 4.58)

Ne me prive pas de ta voix

Ne me laisse pas

Avec ton image, seulement

Ne me quitte pas

Ma vie, à un roseau semblant

Et elle ira

Là où ta main le voulant

 

Ne me quitte pas

Je préfère être tué

Ne me quitte pas

Où tu vas, tu vas me trouver

Ne me quitte pas

Ma vie est comme un papier

En main, tu l’as

Déchire-le  avant d’y aller

 

Ne me quitte pas

Reste, ensemble, on va marcher

Ne me quitte pas

Laisse donc le cœur te conter

Ne me quitte pas

Mon cœur comme un film, devenant

Et tu verras tout l’espoir qu’il y a dedans

 

Ne me quitte pas

Je te supplie jusqu’à quand

Ne me quitte pas

Pourquoi donc, tu ne m’entends

Ne me quitte pas

Mon cœur devient un miroir

Où tu verras

Tout ce que l’amour peut avoir.

 

 

Cette romance en l'entendant

J'ai suivi mon chemin, fuyant

Je craignais fort de penser

Ce où j'ai juré d'arriver

J'ai trouvé un calcul simili

Sur des mythes, j'ai espéré

Tous de ma vie, sortis

Et seul, je me suis retrouvé

Je pris la route de la vallée

 

Des roses de toutes sortes, rencontrant

Je pensais : qu'est-ce que ceci

Quand on cherchait sans trouver

Lorsque je valorisais

Ce qui n’était pas trié

Si je vois un arbre pourri

Un rejeton, me paraissant

 

 

Je rencontre un autre ami

Mort, sans être arrivé au but

C'est quelqu'un qui est parti

Pour sa langue, sacrifié

Entre ses mains, sa tête, a mis

Ses yeux suivaient, ayant tout vu

Comment ? il m'a demandé

Sa langue kabyle était

 

 

Tant de choses se sont passées

Depuis que tu es parti   

Ce jour-là, qui aurait dit

Du peuple, qu’en est-il resté

Au mur, quand on l’accula

Sa force est là, on la voit

Pour vous, nous compatissons

Morts, vous n’étiez pas présents

 

En quatre-vingt, soulèvement

Vos connaissances, se rappelant

Ils se disent, pendant longtemps

Notre langue, malade, la laissant

C’est le pauvre fils des monts

Qui comme toi, va le premier

Quand d’autres se sont levés

Aux seuils, arrive la dissension

 

Depuis, les temps ont changé

Le Kabyle, la tête, relevant

Même les gens qui ne voulaient

Par peur, dignité s’y mettant

La langue est debout maintenant

On l’a secouée, nettoyée

Parmi ces enfants, elle est

Qui l’a levée ne la posant

 

A la fin, il a soupiré

Il dit : je vais me reposer

Attention, ceux d'aujourd'hui

Par la lutte, d'être trompés

Cela, on l'a dans l'ethnie

De jadis, la fraternité

Quand on arrive à la sortie

Nous sortons l'inimitié

 

Pensant à ce qu'il disait

Ma joie commence à s'effacer

Je pense à mon adversaire

Je trouve que c'est mon frère d'hier

Continuant ma route, de là

Le soleil, à l'apogée

Le son d'une fête m'arriva

Il précède ce village-là

 

Dans ce village-là, entré

De femmes, la rue, rassasiée

Les robes et les pagnes, et

De toutes sortes, enjolivant

Chacune d'elles apportant

Des chants, des cris et des rires

C'est les chansons, le bendir

Qu'à la fête, plus, on entend.

 

 

N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.(Voir sur You Tube)

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