Akka a mmi - Ait Menguellet
Traduction mélodique de : Akka a mmi (C'est ainsi, mon fils)
Fils, tes études terminées
Où en es-tu à présent
Toute la peine que tu t'es donnée
Dis- moi, je serai content
Il m'a dit, père, j'ai choisi
Mon chemin, c'est décidé
Je suis venu te consulter
Aide-moi, donne ton avis
Fils, ton père, elle l'a raté
Tu sais, je ne suis pas instruit
Moi, mon école, c'est la vie
La plume, je ne le pourrais
Ce n'est pas par la plume, là
Que je t'avais dit de m'aider
Ce que je veux ressemble à
La maison où tu trônes, et...
Le sens m'a échappé
Au-dessus de la tête, passée
Mon fils, tu peux m'expliquer
La parole a besoin de clarté
Son sens, ceux qui nous gouvernent, là
Les voilà, tous, on les voit
Plus que moi, qu’est-ce qu’ils auraient
Moi aussi, je le pourrai
Moi également, je veux
Devenir comme l'un d'eux
Par la volonté de Dieu
Je serai au-dessus d'eux
Mon fils, la voie que tu choisis
D'épines, elle est parsemée
Si dedans, ton pied est mis
Personne ne te sauverait
Ô père, le bien, je ferai
Je serai un homme de droit
Tous les gens seront derrière moi
A l'objectif, je parviendrai
Alors, si tu fais ainsi
Ô mon fils, tu serais ignorant
On te mangera, avant
Ta trace, ne se verrait pas
Alors donc comment faire, là
Que dois-je faire, dis-le moi
Quelle est la voie qu'il faudra
Pour que j’arrive jusque là
Mon fils, va, apaise-toi
La route de la paix, tu suis
Tu régulariseras ta vie
Le pouvoir, tu ne pourras pas
Combien de ceux intègres, et
Aussi de ceux instruits
L'amender, un jour, venus
La justice propre apportée
Ils appelaient à la paix
Une fleur dans leurs mains, ainsi
Arrangeant les jours, au début
Arrive qui les arrache, puis
Même leur trace a disparu
Si tu es attiré par les grands
Et si, chez eux, tu te rends
Quelle erreur, tu commettras
Si parmi eux, arrivé
Si, on va t'accepter
Sache bien que tu es floué
Tous plus malins que toi
En cas de besoin, laissé
Après cela, tu seras ôté
Ô père, écoute-moi
Je te conseille : change de pensée
Le droit, il y aura
L'homme ne sera pas maltraité
Par le savoir et le bien
Chacun s'installera
Le pays étant là
Travaillerons, main dans la main
Tout ce qui est arrivé
Par la logique, effacé
Trompés, au passé
On se repentit, si, chuté
L'instruction étant là
Arrangeant les voies
Par les instruits
Arrivera le pays
Pour le pays, je travaillerai
Ce n'est pas la chasse aux places
Aucun ne sera lésé
Si j'amène quelque chose de classe
Regarde si c'est bien cela
Tout ce que j'ai fait
Pour savoir, dis-moi
La question, comment tu la vois
Ah, mon fils, écoute- moi
Je vais te montrer
Ce que seulement, je sais
Comment cela, j'ai compris
Si je me trompe, pardonne-moi
C'est tout ce je peux
L'impossible, ne demande pas
Loin de moi, les soucis
Je préfère la paix
Mais la parole, écoute-la
Jadis, quand gouvernaient les sultans
A ce qu'on disait
On la recevait de Dieu
Aujourd'hui, les gouvernants
En pays étrangers
C'est des gens comme autrui et toi
Je vais te dire comment ils font
Imite-les, si tu veux
Si le chemin-là te va
Sur l'instruction, ne compte-pas
De côté, mets-la
C'est pas avec que tu monteras
Même dans un besoin forcé
Présente, tu la trouveras
Une fois, fini, enlève-la
Ôte du cœur l'intégrité
Et jette la bonne foi
Si tu les as, tu tomberas
Pauvre de lui, qui a étudié
S'il est honnête, là
Il moissonne et le vent prend
L'homme bon, pauvre de lui
S'il marche avec bonne foi
Il se retrouvera dernier
Mon fils, c'est pas l'instruction
Ou la bravoure qui
Un chef, elle te rendra
Commence, apprend la malignité
Sur laquelle, la vie est édifiée
Construite, sur la félonie
Celui dont tu as besoin, connais-le
Et un autre, jette-le
Ne parle pas avec lui
L'adversaire, précède-le
S'il te précède, enlève-le
Si toi, tu le ménages, pas lui
Sur ta langue, tous les aimer
Même si les détestant
Il ne faut pas dans l'erreur, entrer
Ne sois pas amer envers les gens
Parole édulcorée
L'intérêt, tu le verras
Tes mains, elles doivent caresser
Mais, ne jamais frapper
Avec d'autres mains, tu frapperas
Du Seigneur, ta main l'ôter
A personne, ne pardonner
Et la clémence, l’ignorer
Vers l'avenir, mesurer
Connais bien le passé
Tout ce qu’il se passe, le compter
Ne crois pas ce qu'on te dit
Que cela est écrit
L'écrit, c'est ce que tu as pensé
Sache bien comment faire ton choix
Et tout ce que tu dis
Le mensonge-malin, choisis
Mentir, si tu sais comment
Ceux à qui tu mens
On te croira, toi, la vérité, la laissant
C'est avec seulement cela
Que tu arriveras
Sinon, on te précèdera
C’est ainsi, fils
Que, chef, tu en seras un
Si tu es fort, mon fils
Tu auras tout sous la main
Ceux que tu aimes tant
Prends garde, ne sois pas confiant
Par ceux que tu hais, ils te frapperont
Ceux que tu crains
Invente-leur une guerre, et là
Où tu les envoies, là, ils mourront
Quand, ils reviendront
Dans leurs cercueils, et là
Porte des fleurs, chacun
Sa tombe, tu l’embelliras
Quand quelqu’un est
Fort, il est trop fort pour toi
Tous, ils l’estiment, de l’ombre, il te fait
Manches retroussées
Tant que tu ne l’as pas enlevé
S’il n’est pas tombé, tu ne dormiras pas
Le pauvre, tu leur diras
C’est la maladie
C’est son cœur qui l’a pris
Pour sa mort, je compatis
Quand quelqu’un est
Sur le point d’être conscient
Comble-le d’argent et de ce lui manquant
Quand quelqu’un, là
Tu vois qu’il veut éclater
Envoie ceux qui le rendront délicat
Le problème sera réglé
Ne crains pas de tuer
Car pour gouverner
Tes mains, de rouge, seront tachées
Sache bien comment faire ton choix
Et tout ce que tu dis
Le mensonge-malin, choisis
Mentir, sii tu sais comment
Ceux à qui tu mens
Ils te croiront, toi, la vérité la laissant
C'est avec seulement cela
Que tu arriveras
Sinon, on te précèdera
N.D. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson. (Voir sur YouTube)
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