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Tisirt n n'dama Matoub Lounes

 

Traduction mélodique de la dernière partie de : Tisirt n n'dama (Rumination mentale)

Que pouvons-nous évoquer

Que les aînés n’aient pas dit

Le meilleur exemple est là

Celui d'Ahmed Oumeri

Par courage, témérité

Il combattit l’oppresseur

Quand il tomba sur le plat

Un Kabyle fut le tireur

 

Je te conseille, ô galant

Affine ta marche, réfléchis

Une rivière à traverser

Va là où il y a un gué

Le rire jaune : trahison

Appelant la malédiction

La ronce te donne au ravin

Sur le ventre, marche l’humain

Et il souffle comme un serpent

Le Seigneur, seul, le régit

 

Je te conseille, ô bienveillant

Réfléchis, ta marche affine-la

La rivière, quand l'approchant

Traverse, là où il ne t'emportera

Le rire des dents trahissant

Elle appelle la damnation

Au gouffre, la ronce te donnant

Pour le ventre, l'homme marchant

Il souffle comme un serpent

Dieu, seul, le vaincre, pouvant

 

Celui qui te fait mal en

Te disant la vérité

C'est lui qui vas te sauver

Du piège tendant t'attendant

L'homme qui te réjouira

C'est lui te fera tomber

Si ne t'y attends pas

Tout homme qui croit vraiment

Ce que les gens ont semé

Son toit toujours dénudé

 

Celui te questionnant

Ton état, il est comment

Par le rire des dents

Souris-lui, convaincu, il le sera

Je vais très bien, tu lui diras

Après la nuit, le jour se lèvera

Egare-lui ce qu'il voulait

Parle-lui de jupe, d'alcool, et

Où les pays sont arrivés

 

Tu ne croiras pas

Viens, des troubles, on va semer

Aujourd'hui, besoin de toi

Demain, il va te jeter

A qui te dit si tu sais

De quelle ethnie, toi, tu es

Dis-lui, fils de l'Algérie

La piqure du froid est dure

Dur est le renvoi du mur

 

Quand ils viennent, il pourront

Des histoires, te raconter

Avec eux, participer

Ton cerveau, te le troubler

Dans le cas où tu pourrais

Dans les affaires non pensées

Le malheur sera tes provisions

En cas de compréhension

D'acceptation sans penser

Les secrets de tant d'années

 

Pas de forfanterie

Et laisse les gens te flatter

Pas de rabâcherie

Les piètres mots te feront tomber

Parmi eux, trace ta voie

Dans leur ethnie, appauvris

Et ils vivent seulement leur vie

Qui a compris, si tu le vois

Connais d'abord son secret

Et ses ailes lui gonfler

 

De tes affaires, occupe-toi

En prenant une bonne voie

Penche-toi sur tes enfants

Regarde s’ils ne manquent de rien

Ta poche, ne la desserre pas

Ouvre seulement un peu ta main

Et différencie les gens

Qui s’approche de ta dignité

Ton fusil, tu peux charger

C’est le plomb qui va jouer.

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