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Ali d Waeli Mohand d M'hand - Ait Menguellet

 

 

Traduction mélodique de : Ali, Waeli, Mohand d M'hand

 

Ali et Waeli, compagnons

Ensemble, ils vont

Et rencontrent Mohand et M'hand

A quatre, continuant...

Arrivés à  destination

Ils s'assoient en rond

Ile se posent des questions

Le ciel à eux, s'ouvrant

En deux, le ciel s'ouvrant

Les collines s'éclairant

Tombe un livre, parmi eux

Un livre entre eux

Chacun d'eux, le prendre, voulant 

Les feuilles, les rassemblant

Ils les partagent entre eux quatre

Quand il ont appris les savoir-faire

Qui leur sont tombées

Le monde, par eux, il croit

Souffle, ô vent

 

Mohand, le commerce,  a appris

La guerre pour Ali

Du don de Dieu, ils sont contents

Mohand a pris l'érudition

M'hand, la poésie

Ils se séparèrent

L'un descendu, l'autre, monté

 

 

Mohand, achète et il vend

Aux autres, le commerce, il apprend

Toujours, le gain augmentant

Il vit comme un roi, opulent

Combien, celle-là

Donnez- moi celle-ci

Laisse-moi celle-là

D'un caillou, tirant sans souci

Lui, a gagné, les autres gagnant

Quiconque l'a suivi, vivant

Il n'y a point de foyer gelé

En son temps, enfants rassasiés

Achète cela, vends celui-là, laisse celui-là

Avec lui, la vie, aucun effroi.

 

 

 

Ali, la guerre, il apprit

Ecure les pays

Dans sa trace, la mort, laissant

Terrorisme où il va

Les âmes, prenant

Par des fusils et ses soldats

 

Enfants affamés jusqu’au décès

Enfants décédés puisque affamés

Ali, la guerre, apprenant

Montagne devenue vallée

Rendant les balles pleuvant

Bâtisseur tué, destructeur présent

Cela est à nous, disant

Mourir, nous devons

Moi, mon but, j’y arriverai

Et vous, vous luttez

 

Qui détruit, il y en a

Qui bâtit, il n’y en a point

Tous, ils sont morts, là

Enfants orphelins

 

Les jours et  les nuits, brûlant

Les balles pleuvant

Le soleil perd l'endroit

Où il tombera

Invente de nouvelles armes, allons

Vite, vite, ô Waeli

Ô Mohand, la guerre vite s'étend

Vends-nous des fusils

 

Qui détruit, il y en a

Qui bâtit, y en a point

Tous, ils sont morts, là

Enfants orphelins

 

 

 

Waeli a pris l'instruction

Son livre est très bon

C'est sa part, il va l'enseigner

Les enfants, ont assimilé

Qui est débrouillard

Arrive à ce qu'il veut voir

Souffle, ô vent

 

Où est-ce qu'ils sont

Ceux qui greffaient la notion

Où est-ce qu'ils sont

Ceux qui essuyaient les larmes aux gens

 

Je me suis instruit, il s'est instruit

Partout, on s'est instruits

Je sais, il sait

Chaque temps, on sait, vous savez

Je vais, il va

Vous allez, comme on y va

J'ai trouvé, il trouva

Vous trouvez ce qu'ils ont trouvé

 

 

 

Artiste, M'hand devenant

Le livre, lui donnant

Lui apprend à versifier

Sur ce qui se passe,  poétisant

Même plein de tourments

En excès, il se met à chanter

Des yeux, il voit les jours mauvais

Il les rend exquis

La blessure vite, elle guérit

Souffle, ô vent

 

La patience, qui l’a créée

Dans son calcul, ne se trompant

Le silence, qui l’a cherché

Saura, son prix, le valant

Si je disais ce qu’il y a

La mule, son petit, elle l’aura

Oh, la mule, elle accouchera

Endure, fils, si tu as faim

Un jour, tu réussiras

Ce qui t’arrive, seulement, retiens

Grand, tu te rassasieras

Bonne, la misère quand tu l’apprends

Pour l’éprouvé : Bon fondement

 

Aveuglés par ce qui s'est passé

Au pointe de craindre de regarder

De gens connus, se défiant

Même si comme nous, non voyants

Ce qu'il y a, si je le disais

Même si le ciel va bouger

Silence de ceux qui ont vu

Comme s'ils attendent la paix

Et le bruit qui nous tue

Est tel un cauchemar vécu

Ce qu'il y a, je ne le dirai

Peut-être, le monde va crier.

 

 

 

NB. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.(Voir sur You Tube)

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