Allah ghaleb - Said Slimani
Traduction mélodique de : Allah ghaleb (Fatalité)
On dit, c’est la destinée
Tout est prévu
Aucunement avéré
Les causes, connues
On n’est pas handicapés
D’ouïe et de vue
On veut le faux, l’iniquité
Le vrai, caché
On voit régner l’arbitraire
Et on se tait
Tourner la tête, on préfère
Que regretter
Craignons d’être éclaboussés
On s'esquive, et
Ce qu’on voit, mieux vaut l’oublier
Qu’est-ce qu’on peut faire
On entend le faux appeler
Et on sourit
On attend la prospérité
Que par lui
Même si le chemin du vrai
Est évident
Sachant qu’on est affectés
Pas encore, disant
Quand viennent le droit, la vérité
Ils trouvent qu’on s’est entendus
Le mensonge décideur, élu
Arbitraire à la maison
Personne ne peut protester
Dans le noir, restant
Laisse qui veut être conscient
Le sommeil étant
Il y a trop de différences
Entre les gens
On a de multiples faces
Le rire des dents
Les petits, les piétinons
Ne les voyons
Beaucoup d'égards pour les grands
Cupides, étant
Si les yeux pouvaient tuer
Exterminés !
Ce que dans le cœur, il y a
En face, on le voit
Mensonges dans ce qui est vrai
Plus de sureté
Quant à ceux qui, encore, croient
Ils sont dépassés
Nos langues coupent comme des ciseaux
Tant de trahis
D’un homme bon, on tire profit
Par la magie
Et quand on l’a bien pressé
C’est simple, aussi
Nous rions derrière son dos
Il est méprisé
Jalousie, animosité
Entre les gens
Après avoir bu, rassasiés
L’eau, la troublant
La bonne trace, jamais laissée
Par où passant
Hier, demain, sont oubliés
On vit ce jour seulement
Pour nous, tout le monde est mauvais
Nous, on est bons
Nos vices sont comme si jamais
Nous ne les voyons
C’est nous qui seront encensés
En toute chose, et
Nous aimons tous étaler
Ce que nous avons
Nous critiquons les gens en conflit
Nous, apaisés
On voit des personnes en dépit
Pas concernés
Sachant que nous serons touchés
La fuite : néant
Surpris, le tour arrivé
Tout oubliant
On est bien, on oublie tout
On ne prévoit rien
C’est quand ça arrive au cou
Qu’on s’en souvient
A l’instant, on est à bout
On jure si bien
Par la suite, on dit, je m’en fous
On y revient
Pour des riens, on perd la tête
Si impatients
C’est ce qui appartient aux autres
Qu’on aime souvent
Une fois pris, La diète est prête
En accusant
Autrui, rien ne nous arrête
Tout leur chargeant
Le mensonge, l’injustice
Sont consacrés
La trahison en confiance
Est honorée
Le vrai, le droit sont tués
Par notre conduite
Si on pensait, de suite
De marche, on changerait
Contre le faux, tous, est-ce qu’un jour
On va se liguer
L’arbitraire serait-il un jour
Eradiqué
Patients, nous aurions l’amour
Et la raison
Nous déterrerons le vrai
Tous, bien vivrons.
NB : Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson. (Voir sur YouTube)
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