Si 54 ar 99 - Oulahlou
Traduction mélodique de : Si 54 ar 99 (De 54 à 99)
En cinquante-quatre
La guerre avait commencé
Vive les martyrs, ceux
Qui nous ont ouvert les portes
Ils ont lutté sept ans
La France sortira, jurant
Un million ou deux
Martyrs se sont sacrifiés
Soixante-deux fut
L’année de la liberté
Des youyous lancés
Les leaders l’ont amenée
Laissez-les passer
Ils sont entrés par Oujda
Ils furent à l’affut
Et à leur tête, Ben Bella
En soixante-trois
Après la guerre, une année
Aux villages, on envoie
Finir ce qui est resté
Ils ont pris des vies
Djerdjer, lui, pas d’oubli
Ah, Si El-Hocine
L’un est mort, l’autre, exilé
Ah la la
On applaudit Ben Bella
Président de Chocolat
Installer par coup d’état
Déposé par coup d’état
Soixante-cinq, là
On nous avait enterrés
C’est la mise au pas
Boumediene s’est installé
A El Afroun, il arriva
Les gens ignoraient cela
Il a bombardé
Tahar Zbiri, décidé
Il en a tués
Des hommes révolutionnaires
Krim Belkacem, et
Aussi Mohamed Khider
Il nous a bâillonnés
Personne ne pouvait parler
Il y eut l’arbitraire
Il fut un vrai dictateur
En soixante-treize
Il envoie des Algériens
Se battre en Palestine
Contre les Juifs Israéliens
En soixante-dix-neuf
Que reste-t-il, à présent
C’est la mort de Staline
Tous les Algériens pleurant
Ah la la
Sur Boukharouba, on pleurait
A la misère, habitués
Boukharouba fut pleuré
A la misère, accoutumés
Arrive quatre-vint
On sortit se révolter
On s’est réveillés
Nos racines les vivifier
Le Coran, brûlé
A affirmé la télé
On envoie les chiens
Et, sur la tête, le gourdin
Quatre-vint-huit, là
Quand Bab-El-Oued déferla
Tirs sur des enfants
A chaque coin, un blindé
Les yeux ont pleuré
Quand j’ai vu un futur qui
Avec des ignorants
Qui chantaient vive Chadli
En quatre-vingt-neuf
Il a dit refondation
Dans les communes, et
Le passé est le passé
Ils ont ouvert les voies
A ceux du Coran, Sunna
Nous rendre Comme l’Iran
Vivre en Djahilya
Ah la la
On applaudissait Chadli
Le président des kiwis
On applaudissait Chadli
Mais meilleur est Sid-Ali
En quatre-vingt onze
On vote, la carte, ils ont fait
Les cartes, retournées
Avec l’as, ça ne marchait pas
Boudiaf amené
Installé juste pour l’honneur
Le pauvre, six mois
Achevé à Annaba
En quatre-vingt-treize
Une ère de bien s’annonçait
Les balles sifflaient
La guerre allait de l’avant
Le terrorisme augmentant
Les couteaux, les bombes et
Au djihad allant
Egorgements femmes, enfants
Quatre-vingt dix-neuf
Le plat devient une montée
On est fatigués
Et l’espoir est terminé
Réveil, le matin
On ne se souvient de rien
Viens danser maintenant
Nous avons un président
Ah, la la
Applaudissons Bouteflika
Nous rassasier de falaka
Bouteflika, applaudi
C’est très bien pour ce pays.
N.B. Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson.
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