wali kan wi diruhen - Ait Menguellet

 

  Traduction mélod​​​​​​​ique de : Wali kan wi i d iruhen ( Regarde qui vient)

 

Quelle est la voie, ô ingénieux

Quelle est la voie, ô obséquieux

Par politesse, viendra le fragment

Par la malice, viendra le champ

 

Quelle est la voie, ô grossier

Quelle est la voie, ô niais

Pareil, courant, patientant

En douze, tu laisseras cent

 

Pour tel que toi, ce qui arrive, c'est

Mouds la semoule, on te la mets

Ceux de la poudre, qui ils sont

Qu'est-ce qui leur reste à présent

 

 

Regarde qui est-ce qui vient, là

Qui frappe à la porte, va

 

 

Regarde qui est-ce qui vient, va

Mes yeux m'ont abandonné

Ô vieille, vas-y, accueille-les

Tu as encore tes yeux, toi

En offrande, j'ai donné

Ma vue pour les autres qui voient

A ce jour, on est tous là

Mangeons notre pain froid

 

Qu'est-ce tu me dis ainsi

Des amis viennent d'arriver

Pourquoi attendre aujourd'hui

Si vraiment, ils sont encore là

Le genou, s'il était sain

Ils seraient venus maintes fois

N'ayant plus de l'intérêt

Oubliés même par le chemin

 

Qu'est-ce tu me dis ainsi

Des compagnons de combat

Ceux partis dans le conflit

Est-ce qu'il y a un seul restant

Même s'il y en a un qui reste, là

Il ne pourrait venir chez moi

La force qui l'amènerait

Rien laissé par les Français

 

Qu'est-ce que tu me dis ainsi

Est-ce le chef du village qui...

Il n'y a pas de bonne nouvelle

Si c'est lui qui nous appelle

Inacceptable pour l'esprit

Les mauvaises nouvelles, portant

Tel un perdreau, le mettant

A la mort, son frère, il appelle

 

Répète ce que tu as dit

Si c'est mon frère questionnant

Quand il a dit le droit

En prison, il fut conduit

Chez nous, venir ne pouvant

Nous ne pouvons aller à lui

Et jusqu'à ce jour, je crois

Il ne distingue son ennemi

 

A une autre guerre, aller

Vouloir, le cœur ne pourrait

Tu sais, les ennemis sortis

Et notre adversaire, c'est qui

Ceux qui mangeraient leur chair

De nous, jamais, on l'espère

Que jour-là ne nous trouvant

Où entre nous, nous nous battrons.

 

Dis-moi donc qui vient d'entrer

Répète-moi, s'il te plaît

Une médaille m'est apportée

Sur la poitrine, la porter

Ma vie, croyant, terminée

Plus rien n'est à espérer

Je croyais bientôt finir

Mais il reste encore à rire

 

Ah, c'est vous qui venez ...

 

 

 N.B.  Ces vers peuvent être chantés avec la musique de la chanson. (Voir sur YouTube)

Ajouter un commentaire